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par Admin Dim 19 Déc - 20:20
Techniques d’exploration souterraine
L’exploration des anciennes mines qu’elles soient verticales ou horizontales utilise les techniques de la spéléologie.
L’éclairage, élément vital et essentiel pour affronter le monde souterrain, se fait à l’aide de leds. L’acétylène a été abandonné à cause des marques indélébiles que les flammes laissaient sur les parois et pour la protection de la faune et de la flore cavernicoles.
Quelquefois, dans certains milieux confinés pauvres en oxygène, la flamme peut présenter des risques. De plus, l’éclairage aux leds donne une lumière plus proche de la lumière naturelle : les contrastes et les couleurs sont préservés.
Les puits sont descendus de manière classique en utilisant les outils de la spéléologie alpine : descendeurs, bloqueurs, longes…
Les cordes statiques ont un diamètre de 9 à 10 mm. L’utilisation des chevilles auto-forantes ou du perforateur alimenté par des batteries est généralisée. L’amarrage se fait sur des plaquettes vissées dans la cheville et des mousquetons.
Malgré tout, la roche encaissante en milieu minier ne permet pas toujours ce type d’équipement. Dans ce cas, protège corde, cordes spécifiques avec une résistance spécifique à l’abrasion, chèvres sont alors utilisés de manière plus systématique qu’en spéléologie classique.
Risques spécifiques aux mines
- Certains puits borgnes présentent des taux faibles en oxygène. Le dégagement de CO2, qu’il soit endogène (décomposition de l’humus) ou exogène (emmené par dissolution dans l’eau), peut présenter des risques notoires pour les explorateurs. Des détecteurs d’O2 (oxymètres) ou de CO2 sont fréquemment utilisés.
- Certains passages sont très instables. Des buses et des boisages sont alors mis en place.
L’exploration des anciennes mines permet d’aborder des vestiges figés depuis leur abandon. L’observation minutieuse des traces abandonnées par les mineurs permet de reconstituer la dynamique générale des exploitations et les techniques utilisées.
Dans ce sens l’exploration souterraine peut être assimilée à une véritable démarche scientifique : géologique avec l’observation stratigraphique et gîtologique en profondeur, archéologique avec l’analyse des techniques et du mobilier encore visibles.
