L'ACQUISITION DES DONNEES
Sans vouloir entrer dans le détail des différentes techniques et instrumentations en hydrométrie qui sont multiples et parfois complexes, une station hydrométrique classique se définit comme un site où l'on détermine le débit, à partir d'un ensemble d'équipements mesurant en fait la cote de l'eau dans la rivière, c'est-à-dire :
Sans vouloir entrer dans le détail des différentes techniques et instrumentations en hydrométrie qui sont multiples et parfois complexes, une station hydrométrique classique se définit comme un site où l'on détermine le débit, à partir d'un ensemble d'équipements mesurant en fait la cote de l'eau dans la rivière, c'est-à-dire :
un site avec une ou plusieurs sections de contrôle,
une échelle limnimétrique (permettant une observation des hauteurs),
un ensemble de capteurs de mesure, d'appareils enregistreurs et/ou télétransmetteurs qui permettent la mesure et l'enregistrement en continu des hauteurs (station limnigraphique) et éventuellement la télétransmission des données.
d'une armoire et éventuellement d'un local technique.
Vue "classique" d'une station hydrométrique avec une échelle limnimétrique (ici en 2 parties) et le coffre abritant notamment la centrale de mesure et d'enregistrement (photos : © Marc Sagot) | Contrôle et prélèvement des données sur site à l'aide d'un " Psion " | Intérieur d'un coffre de station avec la centrale d'acquisition et à droite, un modem pour la télétransmission des données |
La correspondance entre les cotes de plan d'eau (mesurées en continu) et les débits est assurée par la réalisation ponctuelle de jaugeages sur le cours d'eau, c'est à dire des mesures de débits effectuées pour différentes hauteurs d'eau et qui permettent d'établir la courbe de tarage (relation expérimentale reliant la hauteur au débit pour un site donné). | Exemple de courbe de tarage obtenue à partir de différents jaugeages réalisés sur le cours d'eau au droit de la station (les carrés bleus sur le graphique représentant les différents points de jaugeages) |
Pour la mesure du débit d'un cours d'eau, différentes méthodes peuvent être utilisées (en fait on distingue 4 grandes catégories : "volumétrique", "exploration du champ de vitesse", "hydraulique", "chimique") dont le choix est conditionné par différents facteurs (configuration du site, précision souhaitée...). La méthode la plus usitée dans la Région est celle dite "d'exploration du champ de vitesse" qui consiste à mesurer la vitesse de l'écoulement en différents points de la section sur une série de verticales et la surface de la section mouillée en relevant la profondeur au niveau de chaque verticale. Que ce soit la méthode classique du moulinet ou d'autres techniques plus récentes (courantomètre électromagnétique, mesureur de vitesse à effet Doppler...), toutes nécessitent un matériel spécifique et un personnel formé à son utilisation. Réalisation de jaugeages "à pied" à l'aide d'un moulinet monté sur perche pour les jaugeages de basses et moyennes eaux sur les petits et moyens cours d'eau (photos : © Marc Sagot) : |
Ci-dessus : détail du moulinet avec son hélice | ||
Ci-contre : saisie et enregistrement des données mesurées (nombre de tour d'hélice, profondeur, abscisse…) à partir d'un compteur relié au moulinet. | ||
A gauche : vue générale du jaugeage au droit d'une station hydrométrique avec le décamètre tendu entre les berges pour le repérage des abscisses des différentes verticales de mesures. |
Réalisation de jaugeages à partir d'un pont avec un camion spécialement équipé : pour les jaugeages des cours d'eau plus importants ou le jaugeage de crue (photos : © Marc Sagot) : | |
Ci-dessus : vue générale du jaugeage à partir d'un pont au droit d'une station hydrométrique | Ci-dessus : sortie de la potence télescopique et descente du saumon à l'aide du treuil télécommandé |
Ci-contre : "saumon" de 100 kg avec gouvernail et hélice | |
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